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[ PROJET D’ARCHITECTURE ]

BALADE ASCENDENTE


- Bibliothèque -



                      Localisation : Strasbourg (FRANCE)

                      Année :
Décembre 2013

                      Université :
ENSAS

                      Professeur encadrant :
KEILING Pierre

                      Autres professeurs :
WEBER Patrick, REY Thierry








 
BALADE ASCENDENTE

(BIBLIOTHÈQUE D’ATTENTE)


Le bâtiment s’implante dans le site comme un bloc aligné avec les bâtiments voisins pour créer une seule façade uniforme. Il s’agit d’un bloc monolithique visuellement lourd qui flotte dans l’air.

Sa couverture en acier Corten rappelle la voirie du train dont il est voisin. Le bâtiment se ferme vers la ville et s’ouvre vers la voie ferrée pour s’intégrer dans un paysage industriel constitué de réseaux.

Le long de la rue, la façade entièrement aveugle, présente le volume comme une masse intrigante. Alors que depuis les rails du train, le bâtiment ouvre sa façade pour révéler sa fonction (en montrant clairement l’espace du livre et la cafeteria/librairie/magasin à travers une grande baie vitrée) de façon à ce que les voyageurs qui arrivent à la gare de Strasbourg puissent facilement repérer l’organisation spatiale de ce lieu.

De cette façon, le bâtiment offre à la ville une nouvelle adresse culturelle ainsi qu’un lieu d’attente pour les correspondances de train, ce qui pourrait revaloriser le quartier de la gare.


L’accès au bâtiment se fait en traversant intuitivement une place couverte aménagée. Les pas du visiteur son amenés à pénétrer dans le bâtiment à travers une grande rampe, tout comme l’entrée d’un  vaisseau spatial.

Une sensation de découverte se fait sentir dès le premier instant, le visiteur se balade dans une topographie où il va mener un parcours ascensionnel au sein du bâtiment en montant au fur et à mesure les étages sans même s’en rendre compte.




                       

DISLOCATION

(ESPACES CHANGEANTS)



Il n’y a pas de circulation réservée aux handicapés, mais une seule et même circulation qui ne se limite plus seulement à la desserte des espaces, mais qui constitue elle même l’ensemble des espaces.

J’ai voulu mettre en place le concept de dislocation ; où les espaces ne sont pas définis par des parois clairement marquées mais par des subtilités tels qu’une légère dénivellation du sol ou une paroi vitrée.

Les lieux bougent, flottent, ne restent pas stables. Les espaces sont transformables, les meubles de la bibliothèque se déplacent à l’aide d’un rail au sol.
Il y a cependant des espaces bulles qu’on retrouve ponctuellement dans le trajet, ces espaces parfois fermés par des parois vitrées peuvent se refermer pour une isolation acoustique et un gain d ‘intimité.

La façade principale fonctionne comme un mur trombe qui filtre la lumière et contrôle la température intérieure.

Le bâtiment est constitué d’une trame de structure métallique.
Le cube métallique repose sur deux points à compression (situés au centre de la superficie du cube), tandis que deux points à traction s’ajoutent afin de tenir en équilibre la structure.
Naturellement la structure va se déformer vers les côtés. Les façades fonctionnent  donc sur le principe de grandes fermes métalliques, chacune contreventée par une croix de saint André entre les deux appuis centraux à compression, et par une diagonale qui agit comme un tirant pour les porte-à-faux de chaque coté.
Naturellement une fondation en béton est mise en oeuvre afin de mieux supporter le bâtiment.




· MARIA PALOMA SANCHEZ ·

architecte DEA