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[ PROJET D’ARCHITECTURE ET TERRITOIRE ]

POSTCONFLICTOPIES


- Espaces pour la paix territoriale -







                      Localisation : Urabá (COLOMBIE)

                      Année :
Septembre 2017

                      Université : ENSAS

                      Professeur encadrant : ZIEGLER Volker

                      Autres professeurs : MAZZONI Cristiana, JAUREGUIEBERRY Anne







URABÁ BANANIÈRE  

(UN CHAMP DE BATAILLE)



Le projet s’inscrit dans la région tropicale de Urabá (Colombie), une région qui a souffert par le passé de la domination exercée par la United Fruit Company et le conflit interne armé.
La municipalité de Turbo fut l’épicentre d’un conflit provocant le déplacement de nombreuses personnes à cause de la violence et de l’insécurité qui toucha le territoire, c’est donc dans ce lieu que
le prototype du projet Postconflictopies prend place.


LE RÉSEAU CABLE

(RÉCONCILIATION DU TERRITOIRE)


Maintenant que le conflit armé a pris fin, nous nous demandons comment mettre en place une réconciliation du territoire au travers d’un mariage entre le rural et l’urbain. Pour cela, le projet devra fabriquer un réseau de hameaux hybrides, connectés par une infrastructure de metro-câble, qui récupérera l’identité de la vie rurale tout en assurant les avantages de la vie urbaine afin de générer un nouvel équilibre sur le territoire.



LE HAMEAU HYBRIDE

(MOTEUR DE L’AGRICULTURE BANANIÈRE)



Chaque hameau sera articulé autour d’un bâtiment dit Lieu A-tinne où différents pôles de services et un tissu résidentiel viennent se greffer, tout en s’entrelaçant avec la nature environnante constituée de plantations de bananes et autres cultures. Cette agriculture constituera l’élément de production et le moyen de survie du hameau.





                       


RÉALISME MAGIQUE

(UN NOUVEL IMAGINAIRE URABEÑO)



Par le biais de ce projet, l’enjeu serait de développer un nouveau regard sur ce lieu, sublimer la réalité ordinaire de la campagne urabeña. Tout comme le courant littéraire du « réalisme magique » qui est propre à ce lieu et traverse les récits de Gabriel García Márquez, le projet met en place de façon similaire une esthétique de la réconciliation, qui permet une réappropriation cathartique de l’histoire du lieu ainsi que de son identité culturelle.



· MARIA PALOMA SANCHEZ ·

architecte DEA